Le 21 décembre 2020, Jhpiego, le Réseau IBP et le Partenariat de Ouagadougou ont organisé un webinaire sur les approches à haut impact pour soutenir l'introduction et le passage à l'échelle de l'utilisation de la contraception auto-injectable, l' acétate de médroxyprogestérone-dépôt sous-cutané (DMPA-SC ; nom de marque Sayana Press), dans les programmes de planification familiale francophones d'Afrique de l'Ouest. Au cours de la session, des représentants du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali et du Togo ont partagé leurs expériences : des stratégies aux résultats, ainsi que les défis, les leçons apprises et les recommandations. Ces initiatives nationales ont été mises en œuvre dans le cadre du projet régional de Jhpiego Accélérer l'accès au DMPA-SC avec le soutien du « Fonds d'opportunités catalytiques », une initiative gérée par la Fondation CHAI.
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Les présentateurs ont partagé les expériences de leurs projets sur les stratégies utilisées pour soutenir l'introduction et le passage à l'échelle de l'utilisation du DMPA-SC dans les districts clés de leurs pays respectifs au niveau rural et urbain. Ces stratégies se concentrent sur le renforcement des capacités des prestataires de soins de santé et d'autres acteurs importants des systèmes publics et privés. Plus précisément, les activités comprenaient :
Les quatre pays ont convenu que le succès n'aurait pas été possible sans la souplesse et la volonté d'évoluer en réponse à la pandémie de COVID-19. L'adaptation des formations au format virtuel, le suivi post-formation à distance, et la création des groupes WhatsApp étaient des alternatives efficaces pour renforcer les compétences, et pour le partage d'expériences entre les prestataires sur l'offre de DMPA-SC . Avant chaque formation virtuelle en Guinée, les organisateurs distribuent des documents, des outils et du matériel pour faciliter le déroulement de la formation. Dr Tchandana a remarqué que le Togo a gagné l'apprentissage du projet du Mécanisme Rapide de Réponse (RRM) de FP2020. Cette approche se focalise sur l'assistance rapprochée des prestataires pour l'introduction de l'auto-injectable (IA). Et comme les autres représentants des ministères de la Santé du Burkina et de la Guinée ont dit, les supports de communication pour la formation, en particulier, les vidéos, étaient très importants pour la réussite. Autres exemples, des supports incluant le guide du formateur, les manuels de référence, et les supports de gestion des données.
Les représentants de la Guinée, du Mali et du Burkina ont évoqué l'importance du plaidoyer pour la création d'un environnement favorable pour introduire le DMPA-SC aux pays. Il s'agit notamment de créer un environnement favorable tant au niveau du gouvernement pour assurer la disponibilité de directives et de leadership, qu'auprès des clients pour générer une demande de l'auto-injectable. Au Burkina, une leçon apprenait le prix en compte de la motivation des prestataires pour le recrutement des clients. Le Mali continue le plaidoyer pour la gratuité des services de DMPA-SC.
Une autre relation importante à maintenir était la relation entre les cliniques privées et les équipes cadres DCS pour faciliter le rapportage des données en Guinée. De même, à partir de l'expérience du Mali, Mme Yalcouye a souligné l'importance d'assurer la disponibilité des outils de remplissage des données et l'appui à la gestion dans les établissements publics et privés. Pour les quatre pays, il est clair que la formation et la supervision sur la saisie des données et l'utilisation des données pour la prise de décision contribuent au succès des projets.
Comme Rodrigue Ngouana, le modérateur, a remarqué, la Guinée et le Mali ont introduit l'AI au niveau urbain avec l'idée que la ville influencerait d'autres régions du pays et favoriserait un environnement propice à l'extension future du DMPA- SC/l'AI. L'approche du Burkina et du Togo s'est concentrée sur la mise à l'échelle de l'AI à différentes régions afin de permettre un plus grand choix de méthodes de contraception. Avec le changement de climat de COVID-19, les quatre pays ont dû adapter leurs approches de mise en œuvre, notamment par la formation et le partage d'informations à distance plutôt qu'en personne. Ces adaptations ont démontré que les projets CHAI ont gagné à renforcer les capacités dans les pays et à obtenir des résultats remarquables.
Alors que les programmes planifient et mettent en œuvre la mise à l'échelle de la contraception auto-injectable, il est important de noter les expériences, les leçons apprises et les recommandations de ces quatre pays.
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