Si l'on considère que la pratique de l'autosoin se fait avec ou sans le soutien d'un professionnel de la santé, maoni peut-on garantir certaines des composantes essentielles des soins de santé telles que la qualité des soins des soins, appropriée et efficace, la continuité des soins ?
Dk Amy Ndao Fall, mtaalam wa matibabu anayewajibika kumwaga l'Afrique, Kitengo cha Afya cha Sanofi Global : Il ya une condition préalable qui est une reconnaissance de l'autosoin ainsi que son acceptation aussi bien au niveau des prestataires de soins que des bénéficiaires. Il est important que ce soit cadré, normé, accompagné et suivi. Un guide de l'autosoin pour un pays est incontournable zaidi aussi des normes et protocoles ainsi des fiches pratiques CAT (Conduite à tenir). Une bonne communication et des formations sont necessaires. L'intégration dans le système de santé, surtout au niveau des soins de santé primaire va assurer la prize en charge communautaire et la continuité des soins.
Dr Seynabou Mbow, Idara ya Maladies Non Transmissibles, ministère de la Santé et de l'Action Sociale : La pratique de l'autosoin vient en kuteua aux soins essentiels dispensés au niveau des structures sanitaires. Afin d'assurer la continuité des soins, matumizi sahihi na efficace des services de santé et la dispensation de soins de qualité chez ces wagonjwa qui bénéficient de l'autosoin, il est muhimu:
- De procéder correctement à l'annonce de la maladie qui permettra ainsi de faire comprendre la pathologie, d'amener le patient à lui faire accepter sa maladie et ainsi d'adhérer au traitement
- De bien définir un plan de soin à court et à long terme où on décrira le plan de suivi,
- De renforcer l'éducation thérapeutique en expliquant l'umuhimu de la pratique de l'autosoin qui vient compléter les mesures pour avoir une prize en charge de qualité.
Maoni envisagez-vous l'implication du secteur privé dans la promotion et la pratique de l'autosoin au Sénégal ?
Dr Amy Ndao Fall : Le système de santé est composé du secteur public et du secteur privé, coordonné et managé par le ministère de la Santé. Les établissements de santé privés tegemezi du wilaya ou ils sont établis. Cette question ne devrait pas être posée si les choses se déroulaient bien. Il faut une implication du privé dès le début du processus pour que leurs spécificités et besoins soient intégrés. Ils ont la même responsabilité de la capacitation de leurs malades pour une meilleure prize en charge de leur propre santé et leur participation à leur propre prize en charge. Il faut former les acteurs du secteur privé pour qu'il n'y ait pas de mauvaise compréhension de l'autosoin car, ils ont plus d'obligation de résultat par rapport à leurs malades et il ne faudrait pas non- plus qui'ils. que l'autosoin va leur faire perdre le pouvoir par rapport à leurs malades et même perdre des malades. Au contraire, le malade va plus adhérer à sa prize en charge s'il se sent valorisé et responsabilisé par son médecin.
Ida Rose Ndione : Le secteur privé est un maillon essentiel de l'autosoin et il faut necessairement l'impliquer. Katika revanche, il faut comprendre que l'autosoin peut être une contrainte pour le secteur privé quand on considère que cela peut être un manque financier à gagner pour eux. Et c'est en ce sens que nous devons nous assurer de leur mchango pour que le secteur privé soit dans le mouvement.
Maoni envisagez-vous l'obtention des données sur l'autosoin par le système (kwa mfano, matumizi, mitazamo na mitazamo, n.k.) Maoni kuhusu autosoins peuvent-ils être mesurés ?
Dr Amy Ndao Fall : Un système de reporting devra être mis en place, avec au préalable la definition des indicatorurs aussi bien au niveau des prestataires de soins que des utilisateurs, de la communauté, en intégrant une enquête qualitative qualitative social-anthropologies perceptions mtazamo wa mtazamo wa kijamii na binadamu. Je suggère qu'un pilote soit fait dans un district puis mis à l'échelle. Une enquête CAP (Connaissance, Attitudes, Pratique) avant et après intervention serait aussi très appropriée.
Aïssata Fall : Les enquêtes EDS ont peut-être un module « autosoin » ? Ufafanuzi wa ufafanuzi wa ufafanuzi wa les différences entre autosoin et automédication pour kwa kuwa fulani unaashiria mjibu swali la bonne.
Ces definitions ne doivent être construites uniquement dans la sphère medicale. L'expérience du VIH/SIDA sur la dédicalisation doit être utilisée pour mieux comprendre comment les collections de données peuvent être approchées.
Il ne s'agit pas de reproduire ce qui est fait dans le secteur du VIH, mais d'analyser ce qui a fonctionné, ce qui peut être utilisé.
Credit : Jonathan Torgovnik / Getty Images / Picha za kujiendesha.
Il n'y a pas de réponse uniforme car, il n'y pas un autosoin. Les interventions varient selon qu'il s'agit de préventif ou curatif, selon la maladie, selon qu'on veut parler d'hygiène et de santé publique (kuzuia obésité, shinikizo la damu…).
Nous avons des expériences réussies au Sénégal (VIH, Diabète, HT) na exploiter pour dessiner des modèles.
Il ne s'agit pas de mesurer la mise en œuvre des recommandations de l'OMS, mais de comprendre l'autosoin là où il se passe, au niveau de l'individu, dans le contexte de ses facteurs kijamii-utamaduni. Gari, l'autosoin touche au changement de normes sociales.
L'analyse des interventions de santé dans les différentes formations sanitaires est une source précieuse : quels cas auraient pu être gérés par l'individu lui-même s'il avait la bonne information sur santé ? Quels types d'interventions sont vraiment une surcharge pour les systèmes de santé ? Qui sont les « dispatchers » et comment se fait, dans la réalité, la répartition des malades ?
Pr Issa Wone : A mon avis, l'autosoin devrait être mesurée de façon qualitative, et non quantitative, au risque de la « standardiser ». On pourrait par exemple msanidi programu des méthodes ethnographiques comme l'observation participante, pour apprécier les pratiques d'autosoin au niveau des individus, des familles et de la communauté.
Quelle est votre vision du succès pour l'autosoin ?
Aïssata Fall : Elément crucial pour améliorer la performance de nos systèmes de santé défaillant, il offre l'opportunité de mettre l'utilisateur au center de la réflexion et de mettre en œuvre l'approche de la santé centr'humain sur.
Définir et améliorer l'autosoin doit se faire avec les acteurs du système de santé au premier niveau de « filtrage », là où se des decide si undividu pourrait se soigner / gérer seul santé ou s'il a besoin l'individu lui-même qui décide s'il en a la capacité. Ces acteurs du système de santé incluent l'utilisateur de la santé en tant que partenaire à part entière.
Le succès de l'autosoin repose sur une education à la santé qui doit entrer dans les valeurs transmises au sein des familles. Elimu à connaître son corps et ses besoins, à connaître ses droits à la santé, au choix ; elimu à comprendre l'offre de santé et le droit à l'information. Elimu des prestataires à mieux comprendre que l'autosoin ne leur retire pas le pouvoir mais les aide à mieux réaliser leur mission.
Dr Amy Ndao Fall : Une prize de conscience, une responsabilisation et un engagement de tout citoyen à préserver santé. Aussi, un système de santé soulagé, déchargé, enrichi du fait de l'intégration de l'autosoin dans sa politique.
Dr Seynabou Mbow : Pour que l'autosoin puisse être un succès, il est important de former les prestataires de santé sur l'autosoin, d'orienter les associations de wagonjwa afin d'accompagner les malades, mais aussi de rendre accessible les technologies per decent. l'autosoin.
Ida Rose Ndione : Une vision holistique de l'autosoin permettant une autonomisation des populations d'une part mais aussi que le système de santé puisse tirer profit des avantages de l'autosoin d'autre part, pour utiliser le temps gagné pour les santétaires za zamani.
Maswali muhimu / leçons / meilleures pratiques avez-vous observés dans le processus de promotions interventions d'autosoins au niveau kitaifa, kwa kutumia DMPA-SC kama mfano?
Dk Marème : Sisi tunashukuru sana au DMPA SC hunt même l'auto-injection et ensuite un plan de mise à l'échelle a été mis en place. Zaidi, nous avons un problème de financement. La mise à l'échelle necessite desformations par rapport au counselling, afin également que les prestataires l'intègrent dans leur pratique quotidienne. Cela ne se fait pas de façon systématique car il nous comes de constater lors des supervisions que le mannequin pour la démonstration et l'apprentissage pour la cliente n'est pas disponible dans le présentoir des methodes contraceptives duu ushauri nasaha wa awali. Il ya aussi un deficit dans la couverture globale et harmonisée du DMPA-SC en auto-injection dans le pays ; la mise à l'échelle endelea lentement avec les opportunités offertes par les partenaires techniques et financières. Le Sénégal est pionnier dans l'utilisation du DMPA mais, l'examen des données de routine (DHIS2) montrent que cela n'avance pas comme voulu. Il faut dire que l'objectif n'était pas de mettre toutes les femmes sous AI mais d'en donner l'opportunité à celles qui le souhaitaient. Sinon, c'est une bonne stratégie dans la mesure où ça contribue à l'autonomisation des femmes. Elles ont du temps pour se consacrer à leur famille et à des activités génératrices de revenus. En plus, le fait de faire de l'auto-injection te grandit dans la communauté, ça accroît d'une certaine manière la confiance en soi.