[Hadja Mariama Sow, Membre du CRSD, et Aly Kébé, Jeune Leader]
Ce premier panel a abordé directement l'engagement des chefs religieux dans les questions de santé reproductive et les stratégies d'information, de communication et de collaboration avec les communautés pour promouvoir leur bien-être. En fondant leurs arguments sur les orientations trouvées dans les textes religieux, les chefs religieux, notamment ceux du CRSD au Sénégal et leurs pairs en Guinée, au Mali et en Mauritanie, communiquent par le biais d'instruments multimédias, comme la vidéo « Rien n'est tabou » ( Rien n'est tabou) et "Sénégal ENGAGE : Religion et Santé Familiale", pour toucher plus de monde. Ces outils permettent également de toucher un large public sur la position de la religion islamique, notamment sur l'utilisation de la contraception moderne par les couples mariés pour espacer les naissances et les méfaits des Mutilations Génitales Féminines (MGF) sur la santé des jeunes filles et mères.
[Aliou Diop, Président de l'AGD, et Awa Sedou Traoré]
La contribution de la société civile à cette discussion est significative. Dans ce panel composé de leaders de la société civile, notamment Aliou Diop, journaliste spécialisé en santé de la reproduction, et Awa Sedou Traoré, leur rôle de coordination et d'information a été évoqué. L'association AGD coordonne le groupe de travail mis en place en Mauritanie, qui comprend :
- Les chefs religieux.
- Les jeunes (membres d'associations de jeunes dans leurs communautés).
- Des représentants du gouvernement.
- Partenaires techniques et financiers.
Le groupe de travail a identifié les questions de MGF et l'utilisation de la contraception moderne pour espacer les naissances comme très importantes en Mauritanie, selon les statistiques nationales. L'AGD dirige le processus de création de la production multimédia « Leaders religieux et jeunes engagés pour l'abandon des mutilations génitales féminines et l'espacement des naissances », qui aidera à transmettre les messages clés identifiés par le groupe de travail aux chefs religieux et aux jeunesse. Ainsi, la collaboration des femmes et des hommes dans les médias spécialisés en santé de la reproduction est particulièrement propice à toucher davantage de communautés.